UASG ATHLETISME

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CR de la LyonSaintéLyon les 3-4/12/11 par p'tite Stéph

Lyon Sainté Lyon 3-4 décembre 2011 – 140km – D+ 3000m

Je me suis inscrite à la STL, mais je n'étais pas hyper motivée. Jusqu'à ce que Laurent me dise qu'il existe la Lyon Sainté Lyon. Je commence par dire non, déjà que faire 68km potentiellement dans le froid et la boue ça ne me motive pas plus que ça, le faire deux fois … Mais l'idée fait son chemin, je regarde le site internet, les photos de l'an dernier, je me dis que ça peut être super sympa le off en petit comité, et je finis par m'inscrire. Il n'y a que 20 places, il faut se décider vite. Je prends l'une des dernières. Et voilà, je fais partie des 20 chanceux qui peuvent faire l'aller-retour.

Pas vraiment de stress pour cette course, vu la distance, ce sera de l'endurance plus que de la vitesse. La barrière horaire de la STL étant de 15h, je finirai même si je dois marcher tout du long, donc sauf blessure, j'y arriverai.

La météo annonce de la pluie … mais des températures douces. Mais de la pluie, j'aime pas ça. Qui dit pluie dit boue …

L'aller

On part vendredi soir pour Lyon. A l'arrivée, il pleuvine. Samedi, lever 6h, un gâteau sport, on fait le sac et go ! Le métro jusqu'à Gerland où on retrouve les autres. On laisse nos sacs au papa d'Arthur, et de la bouffe qu'il nous amènera à Ste Catherine. Arthur nous donne un magnifique buff jaune LyonSaintéLyon et 2 stickers à coller sur les sacs. Photo de groupe, et on part, un peu avant 9h. Je cours sans montre donc les heures sont approximatives. A l'aller vu qu'on court en groupe, la montre m'aurait juste servi à trouver le temps long à la regarder toutes les 5mn. Et au retour, avec la veste et les gants, je ne peux techniquement pas la regarder, donc je ne la prends pas.

Le départ sur les quais est roulant. On met 35mn pour faire les 5 premiers km. On est encore frais, mais on court doucement pour ne pas se fatiguer, on a encore des km à faire ! La partie dans Lyon n'est pas des plus jolies ! Je suis partie avec veste, tee-shirt manches courtes, gants et manchettes, mais très vite je ne garde que le tee-shirt, il fait très doux. Puis on monte dans Lyon et après je ne me souviens plus vraiment du parcours ! On passe à Beaunant, on voit les bénévoles en train de monter le ravito. Les km passent vite. On voit les panneaux à l'envers « 10km avant l'arrivée », « 15km », « 20km », je ne vois pas le temps passer.

Puis on arrive à Soucieu, notre 1er ravito. 23km en 3h. Là, on fait des courses à la supérette et à la boulangerie. Perso je prends une banane et du pain.

Arthur prend un pack d'eau pour remplir les poches à eau. Je remets les gants et les manchettes, et la veste. Jusque là, ça va. Le terrain était sec, je n'avais pas encore mis mes guêtres. Il commence à faire quelques gouttes, je mets la casquette et les guêtres. On a dû s'arrêter 20mn puis on repart vers Ste Catherine.

Les quelques gouttes s'arrêtent rapidement et j'ai vite chaud. J'enlève donc la casquette et la veste (c'est pour la pluie la casquette). Montées, descentes, bitume, chemins mais toujours secs. Puis il pleuviote un peu plus, il doit être 14h30. Pour ne pas mouiller mes gants et mes manchettes, je les enlève. Mais avec la pluie et le vent, l'air est frais, du coup j'ai les mains et les bras gelés !!!

On n'est pas loin de Ste Catherine, je me rhabillerai là-bas. Mais finalement, il restait encore quelques km avant le ravito. C'était bizarre comme sensation, j'avais chaud au corps, mais froid aux mains et aux bras. Enfin on aperçoit le ravito, mais on va mettre longtemps pour y arriver. Je ne sais pas trop combien de temps on a mis entre les deux ravitos, aux alentours de 3h. Là c'est le grand luxe. On s'installe dans la tente du ravito officiel, le papa d'Arthur avait installé nos provisions et les bénévoles nous ont apporté des bancs et du chauffage !

On avait même de la soupe chaude, le grand luxe. Je me rhabille, ça fait du bien. Je mange de la soupe, du pain, de la compote, des tucs, une banane. Il y a même des vraies toilettes, propres, avec du papier, trop la classe ! Puis il faut repartir, et là c'est très dur. On était au chaud avec la polaire et au sec, il faut rendre la polaire et aller dans le froid sous la pluie … Il nous reste 28km On n'avance pas vite, donc 3h30-4h. Ca va être long. On sort assez vite les frontales. Et là, questions existentielles de comment on fait pour mettre une frontale avec une casquette et la capuche … Pour l'aller, je n'ai pris que la Tikka, donc les problèmes sont limités. Pas de sangle sur la tête, et pas de câble. Donc je teste de la mettre sous la casquette. Ce n'est pas pratique, la visière appuie dessus et me la fait mettre assez bas sur le front. Mais ça va quand même. Sauf que mes piles ne sont pas neuves, et que je n'y vois rien. Je décide de changer les piles. Mais ayant les mains gelées … Je regarde autour de moi, les autres ont aussi l'air d'avoir froid, mais je vois Biscotte sans gants qui devient ma proie ! « tu pourrais m'attraper mes piles dans mon sac s'il te plaît ? » « tu pourrais aussi me changer les piles » Comment refuser !!! Ils s'y prennent à plusieurs pour m'aider, et ils m'ont bien fait rire. « qu'est-ce qu'elles ont tes piles, elles sont emballées on dirait ». Pff, mais non, c'est juste une super technique pratique pour changer les piles facilement :  scotcher les 3 ensemble dans le bon sens pour mettre les 3 en même temps. J'étais très fière de moi, j'ai pu sortir ma science ! Mais mes piles n'étaient pas plus neuves, et je ne voyais toujours rien. Je mets donc les pieds dans les flaques, une catastrophe ! Vivement le bitume. On arrive à St Christo, où on profite du ravito officiel. Les bénévoles ont déjà installé les tables et la bouffe, et on peut se servir.

Quand je vois tout ce qu'il y a et ce qu'il restera quand on passera … Il y avait même des clémentines que les bénévoles étaient en train d'éplucher. J'en profite maintenant, je me doute bien qu'après je n'en verrai pas la couleur. Et il faut repartir. On fait le tour du stade comme dans la vraie course ! Des chemins, des flaques. Et enfin on arrive sur le bitume. La fin approche. Enfin je croyais. En vrai il reste bien 12km. Et c'est très moche. Je ne me souvenais pas que c'était aussi moche. J'en ai marre, j'ai froid, j'ai envie de me poser. Arnaud m'annonce 5km, en vrai il en restera 8. On se perd un peu avec le nouveau tracé, ça n'en finit pas. Je crois voir des stades partout. « ça là, c'est pas un stade ? » « et ça, c'est pas un éclairage de stade ? ». Et enfin, un truc qui ressemble plus à un stade.

Enfin arrivés, on passe sous l'arche de départ. Enfin, j'en avais trop marre ! On a dû arriver vers 20h15 soit 11h30 pour l'aller et paraît-t-il 1h15 de pause pour 70km. Ce qui fait une moyenne hors pauses de 6.8 km/h et de 6km/h pauses incluses.

 

La mi-temps

Puis il faut aller au parc Expo, soi-disant 12mn à pied. Quelle idée de changer le départ. 58 ans qu'ils font la course, et là ils se rendent compte qu'ils auraient pu faire la course entre deux stades de foot ! Tout ça pour nous rajouter à nous 24mn de marche, juste l'année où je décide de faire l'aller-retour, pff !!! Pareil, je crois voir le Parc Expo tout le temps, mais on n'arrive jamais. Puis enfin on le voit. On entre, il fait chaud :) On fait quelques photos, puis on récupère nos sacs. On se change, on récupère les dossards et le cadeau, un sac à dos pour poche à eau mais sans la poche, il n'a pas l'air génial. Et puis ce n'est pas très malin de nous le donner maintenant, ça veut dire qu'on va tous le mettre dans les bus, ce qui prend de la place. Bon OK comme ça tout le monde l'a, mais logistiquement ce n'est pas top. Puis on va manger au resto Le Flore, juste à côté. C'est l'AAB Kikourou. Mais en fait, on ne voit personne à table. Ils ont dû manger plus tôt, et là ils se reposent.

Il est déjà plus de 21h. Il y a une grande salle pour manger, et une petite salle où on peut se coucher par terre. Et des toilettes, où on ne fait pas la queue ! Au menu, pâtes et tarte aux pommes. J'ai un peu peur de manger, mais j'ai faim donc je prends une bonne plâtrée de pâtes, sans sauce, juste avec du gruyère râpé (on avait le choix entre bolognaise et carbonara). Et un paquet de gâteaux que j'avais apportés. Dans le menu, on avait aussi un café, mais comme je n'aime pas je n'en ai pas pris. Je n'ai même pas pensé que ça aurait pu me tenir éveillée. Je me suis juste dit « non je n'aime pas ». Ca m'aurait peut-être stimulée vu que je n'en bois jamais. Mais en même temps ça peut perturber l'estomac, donc avec le recul, je ne sais pas si ça aurait été bénéfique ou catastrophique. Je me change pour le retour. Je garde le même collant, il n'est pas mouillé, il a dû sécher juste avec la chaleur. Je change de tee-shirt, je mets un manches longues. Je change les chaussettes qui sont trempées mais je garde les mêmes chaussures. Vu qu'il pleut de toutes manières elles vont vite être mouillées. Les guêtres. Un buff autour du cou (le beau jaune « LyonSaintéLyon » tout neuf), un autre sur la tête. Surtout pour les oreilles, et pour éviter que la frontale ne me fasse trop mal.  En prévention, un dafalgan contre le mal de tête et un motilium contres les nausées. Et toujours la question frontale/casquette/capuche. Il ne pleut pas trop, je ne mets pas la casquette. Juste dans le sac au cas où. Là, je prends la Myo XP, donc une bande sur la tête et le câble. Je tente de passer le câble dans le dos sous la veste, de le faire ressortir en bas pour mettre les piles dans la poche ventrale. Ca passe, ouf ! J'espère juste que le câble dans le dos ne va pas me gêner. Puis on part déposer les sacs, il est déjà plus de 23h. C'est une belle pagaille au niveau des bus. Personne pour prendre en charge les sacs, chacun dépose son sac. Résultat, les sacs sont n'importe comment, les bus sont remplis jusqu'au plafond, il y a même des sacs sur le siège du conducteur. S'ils avaient mis un bénévole dans chaque bus, ça leur aurait évité de devoir remettre un peu d'ordre. Mais au final, j'ai récupéré mon sac, j'avoue que j'avais des doutes ! Il est encore un peu tôt, on attend au chaud jusqu'à 23h40, histoire de se geler le moins possible sur la ligne de départ. Bon, faut sortir. Les 12mn dans l'autre sens et nous voilà dans la foule. Il pleuviote, mais pas trop, et il ne fait pas froid. Dans la foule, on retrouve certains coureurs de l'aller.

 

Le retour

Minuit, top départ. On met 7mn à passer la ligne. Et c'est parti pour tout refaire dans l'autre sens. On commence donc par les 12km de bitume … Là on court encore ! Il pleut par intermittence doucement et plus fort. J'ai très chaud. J'enlève les gants, et je vais courir toute la course sans gants. Puis on attaque la boue. C'est incroyable la différence entre les chemins à l'aller et au retour, les conséquences du passage de 4000 coureurs. Ils transforment les chemins en mares de boue ! Je ne sais pas pourquoi mais je ne vois rien. J'ai pourtant pris la super Myo XP avec des piles neuves mais elle éclaire mal. Elle doit avoir un problème, grrr. La boue sans voir correctement, c'est la galère. On arrive à St Christo en 2h20 donc 6.8 km/h. Au ravito, il n'y a pas grand monde. Je remplis mon camel. Je pensais ne pas boire beaucoup, et finalement j'ai très soif. Donc je complète à 1L (je n'avais mis que 0.5L au départ). Je prends 3 tranches de pain d'épice, ½ banane, une pâte de fruits. On repart en montée. Et bizarrement, alors que je n'ai pas beaucoup bu à l'aller (je n'avais mis que 0.5L dans ma poche mais je n'ai pas tout bu, et j'ai bu 2 gobelets aux ravitos), j'ai besoin de m'arrêter toutes les 30mn ! Je ne comprends pas d'où je sors toute mon eau. On me dit qu'il faut boire, que je ne bois pas assez, mais qu'est-ce que ce serait si je buvais plus ! Bref, on monte, on descend, dans la boue. C'est marrant, quand on passe de boue à bitume, on ne s'en rend même pas compte tellement les coureurs avant nous ont déposé de boue sur le bitume ! Petit ravito liquide à Moreau, normalement pas prévu, mais il était quand même là. On ne s'arrête pas. Puis Ste Catherine. Il doit être 4h40. Et là comme prévu, il n'y avait plus de clémentines. Je serais curieuse de savoir combien de temps elles ont tenu, combien de coureurs ont pu en profiter. Pareil, pas grand monde. Mais pas de salé, et je n'ai pas envie de sucré. Je n'ai pas spécialement faim, mais je prends 2 Pim's et une pomme. Je repars toute seule, Arnaud s'arrête plus longtemps et je ne veux pas me refroidir. Il va mettre 20mn à rattraper ses 4mn d'arrêt. Entre temps, je croise Olivier. Il nous a doublé au départ, et je lui ai dit en rigolant « on se retrouve à Ste Catherine » (parce que l'an dernier on l'avait rattrapé à Ste Catherine). Il nous dit « non, à l'arrivée ». Mais bizarrement, il était devant au départ et là il me double donc il était derrière. Il m'explique qu'il a fait un malaise avant le ravito, et que les secouristes l'ont gardé longtemps. Je le laisse repartir devant, il va trop vite. Arnaud ne me rattrape toujours pas, donc je décide de m'arrêter pour l'attendre. Enfin, il arrive. On entre dans le bois d'Arfeuille. Je m'attends à un truc terrible d'après sa réputation. En vrai, rien d'extraordinaire, c'était loin d'être le passage le plus délicat, il y a bien pire. On arrive à St Genoux vers 6h30. Et là ô bonheur, il y a du salé. Je prends du pain et du fromage. Normalement je n'aime pas le fromage, mais là j'ai limite adoré ! Je prends deux bouts de pain dans mon sac, au cas où il n'y en ait plus aux ravitos suivants. Je repars encore toute seule, en laissant Arnaud le temps de me rattraper. Cette fois il va mettre moins longtemps. Puis on double Olivier ! Il se sent de nouveau mal, la tête qui tourne. Du coup il marche doucement. On discute un peu et on le laisse tout seul, mais il lui reste encore quelques km avant le ravito. J'espère qu'il tiendra jusque là. Il fait presque jour, moralement c'est bien, c'est bon signe. On arrive à Soucieu, à 8h10. Comme je le redoutais, plus de pain. Il reste encore du fromage, donc je m'en sors bien. Je prends aussi un Pim's. Ils sont en train de ranger, c'est pas sympa. On est quand même loin de la barrière horaire, elle est à 10h50 donc on a 2h40 de marge. Je ne sais pas comment vont être accueillis les derniers. Bon, l'avantage c'est que les bénévoles ont le temps de nous servir, on a même des gobelets pré remplis, et il n'y a pas la queue, mais ce n'est quand même pas très agréable. Il reste 4 cakes, je les prends dans mon sac au cas où. Et on repart. Je me rappelle que la veille, je n'avais pas vu le temps passer entre Lyon et Soucieu. Là ça risque d'être différent. 23km, ça peut prendre du temps. 4h peut-être. (4h06 en réalité !) Le temps n'avance plus. Pour me motiver,  je me dis que 23km, c'est rien, je ne veux même pas les faire en rando, je trouve que c'est trop court ! On a un papy devant nous, que l'on a croisé souvent depuis le début. Je suis persuadée qu'il n'a fait que marcher. Il a des chaussures de rando, et un look de randonneur. Il marche vite, il nous double sur le plat et en montée, on le double en descente. Et il ne s'arrête pas. Il va devenir notre objectif : ne pas le perdre de vue. Mais, la honte, on n'y arrive pas ! Il nous lâche définitivement au ravito de Beaunant. On y est vers 10h20. Là il reste du pain et du fromage. Je teste la soupe, mais elle n'est pas bonne. On tient le bon bout. Il reste une longue et raide montée puis ce sera la descente sur Lyon. Arnaud passe son temps à râler, j'ai mal aux jambes, j'ai mal aux pieds, j'ai mal au ventre, je vais exploser … De toutes façons, là on marche plus qu'on ne court. J'essaye d'avoir un rythme soutenu. J'arrive encore bien à marcher sans trop de douleurs. Il y a moyen qu'on tienne les 6km/h. Ce qui voudrait dire qu'on arriverait vers 12h20. Pas terrible, mais on a quand même les 70km de la veille dans les jambes, et la nuit blanche. La descente sur Lyon est très moche. Le long d'une grande route. Avec plein de pancartes « courrez sur le trottoir ». Perso ça me choque, j'ai toujours appris à l'école que le verbe courir n'avait qu'un seul « r » parce que avec un « r » tu vas plus vite. Il y avait au moins 10 pancartes écrites en gros ! Ca m'occupe 5mn dans ma tête. On arrive enfin sur les quais, sous le pont des 5km. Allez, moins d'1h. On marche vite. On sait que l'arrivée n'est pas très agréable, qu'on longe les quais dans un sens, puis dans l'autre, puis encore dans l'autre. Dernier pont, on entre dans le parc, ça se rapproche. On recourt doucement, histoire de passer la ligne en courant. Dernière ligne droite, 100m, 75m, 50m, 25m, et enfin la ligne d'arrivée :) 12h10mn58s pour 70km au GPS.

Il n'y a plus grand monde à l'intérieur. On passe aux tee-shirts, il reste plein de XS. Ils ne sont pas beaux, mais à ma taille. On va manger, mais pareil, pas génial. Un taboulé au poulet, ce qui pourrait être bien, mais pas frais et sans couvert. Pas très pratique à manger avec les doigts. Donc je fais encore pain + fromage. J'ai très soif, j'ai beau boire, mais j'ai la gorge sèche. Je sens que je vais avoir mal à la gorge … J'ai en même temps faim et pas faim. On se pose dans les gradins, et on larve un peu. On va récupérer nos sacs, mais ce n'est pas pratique (encore un truc pas pratique !), il faut ressortir, ils les ont stockés dans des tentes à l'extérieur. Tout comme les douches hommes, faut être motivé ! Les douches femmes sont dans Gerland, mais je ne tente pas. A cette heure ci, ça va être sale, et il y a de grandes chances que l'eau soit froide. Je préfère une vraie bonne douche chez moi. Je me couche par terre, les jambes en l'air. Je n'ai pas trouvé les kinés, ça aurait pu me faire du bien. Je me contente de quelques étirements, mais je n'ai pas mal aux muscles. C'est assez bizarre, j'ai mal aux jambes, mais plutôt style jambes lourdes. Je n'ai pas de douleurs aux cuisses ni aux mollets. Mais j'ai mal plus en profondeur, entre les fessiers et les pieds. Peut-être des nerfs, peut-être le nerf sciatique, je crois qu'il va de la fesse au pied. Mal sous le petit orteil droit, si je marche en appuyant dessus, j'ai mal. Mal aux genoux, j'ai l'impression d'avoir une barre en dessous de chaque genou. J'ai la sensation que mes jambes ne me portent plus, qu'elles vont plier sous mon poids. Puis on retourne à la gare pour le train de 16h, et le temps n'était pas de trop vu notre rythme de marche ! J'ai explosé mes guêtres. Au niveau de la lanière du dessous, c'est bizarre, elles sont trouées et prêtes à craquer. Pourtant je ne les avais pas sur les portions Soucieu-Lyon, mais elles ont bien souffert.

Au final, je suis très contente d'avoir terminé, c'était magique et un peu irréel. J'ai bien géré mon alimentation, je me rends compte que le salé passe bien. Je n'ai pris aucun gel ni autre produit chimique.

A J+1, je marche sans problème, juste quelques difficultés à descendre les escaliers au niveau des genoux. Mais j'ai les pieds gonflés, mes ballerines qui normalement me sont trop grandes, là elles me serrent.

A J+2, plus aucune douleur, prête à recourir !!!

Si c'était à refaire ... pendant le retour je me disais "plus jamais", et là ... C'est vrai que c'est trop long pour pouvoir courir, mais c'est quand même magique. Donc, sait-on jamais ...

 

Résultats du retour :

- 12h10mn58s donc 5.58km/h

- 3879ème sur 4101 arrivants (soit 94.6% !!!) et 4630 partants (soit 83.8% des partants). C'est quand même pas mal, au moins on est arrivés alors qu'il y a eu 16% d'abandons.

 

 



07/12/2011
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