UASG ATHLETISME

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circuit des 25 bosses 19/04/2009

Ce week-end, nous avions accepté l'excellente proposition de Seriacom, relayée par notre non moins excellent président, de se faire le circuit des 25 bosses. Nous étions 5 courageux de l'UASG : Julien (Le Gleut), Jean-Luc (Vernois), Pierre (Gueriaux) ainsi que Sandie (Hérambourg) et Matthieu (Aubin).
(Jean-Luc... un hybride mi homme mi chamois dans les rochers)
 
Ce circuit des 25 bosses se déroule dans la forêt de Fontainebleau et plus précisément dans le massif (pfeuh n'importe quoi ces Parisiens... Un massif dans la région Parisienne...) des 3 pignons.

Dans la semaine précédant l'événement, je m'interrogeais sur ce trail... C'était notre premier avec Sandie et j'appréhendais de tomber dans un piège tendu par notre espiègle président. Je me renseignais donc sur ce circuit. Sur Google, le sujet est plutôt bien documenté. Je regarde donc les premières entrées... 16 km et 600m de dénivelé positif... et puis 25 bosses en 16km : ça fait plus d'une bosse au kilomètre... C'est beaucoup!
 
Mais je me rassure en voyant qu'un gars l'a fait en 1h40 et qu'il dit qu'avec un dossard et en course il pourrait le faire en 1h30-1h35. Bon je me dis qu'avec Sandie, nous bouclerons ce circuit en 2h30-3h00 grand maximum!
 
Mais tout de même, un nouveau doute m'assaillait le vendredi... Je regardais à nouveau les commentaires et là je trouve un truc du genre "il faut avoir un niveau gants jaunes en escalade pour ce parcours". Oulàlà!!!! Je prévenais Sandie de mes craintes.
 
Le dimanche matin, nous partons pour Fontainebleau. Lorsque nous nous approchons du point de rencontre, on voit effectivement que le coin est fortement boisé et qu'il y a quelques bonnes petites "patates" qui peuvent faire mal aux jambes.
 
On arrive sur le parking, il y a des flaques d'eau partout et lorsque l'on sort de la voiture une sensation de froid nous envahit avec l'humidité. Julien et Jean-Luc ne tardent pas à arriver et Jean-Luc nous réchauffent avec sa bonne humeur. Seriacom vient nous voir et nous proposent de venir prendre un café avec eux et de discuter autour d'un pain au chocolat. On accepte volontier (même si j'ai été le seul à boulotter un pti truc).
 
Sandie commence à s'impatienter "vous avez vu l'heure... On va partir en retard... Je ne serai jamais rentré avant la tombée de la nuit!". Pour info : le départ était était initialement prévu à 9h30 et il devait être 9h45. Jean-Luc nous charrie : "Vous avez pris votre tente et votre camping-gaz pour dormir ici?".
 
ON prend deux trois photos du Groupe devant la buvette et distribution des cartes IGN du circuit avec un petit briefing sur les pièges à éviter : passages dangereux et points de risques d'erreur d'orientation.
On part! On suit Jean-Luc et un gars qui a fait l'eco trail de Paris (il a le t-shirt de finisher). Première bosse : que des cailloux, on ne peut pas courir... enfin moi. On arrive en haut, on redescend. Là encore des pierres, on descend en marchant et on voit les suivants nous passer à donf.
C'est là où on a compris que le trail était technique. Après, on n'a plus revu le groupe de tête. Julien part en avant mais nous le retrouverons plus tard.
 
Finalement vers la 3ème bosse, on distance le dernier groupe et on retrouve Julien qui décide finalement de le faire avec nous car il se retrouvait intercalé entre le Groupe de tête et le nôtre et était seul. On finira tous les trois ensemble.
Et là on est parti pour 4 heures de bonnes galères où l'on n'a fait pratiquement que monter et descendre sans arrêt et dès que l'on avait un petit bout de plat il fallait accélérer et se mettre à courir.
Au bout de 3 heures... Nous arrivons au 11ème kilo et surtout au au carrefour stratégique du diplodocus.

On a le choix de couper par la route du diplodocus ou continuer le circuit des 25 bosses. Pour nous, Jean-Luc et tout le petit monde est déjà arrivé depuis longtemps dans notre esprit. On se dit alors qu'il vaudrait peut être mieux couper par ce raccourci afin de rejoindre plus rapidement l'arrivée. Après moultes discussion, on décide de continuer le circuit des 25 bosses. On en profite pour se ravitailler et on fait le compte des cartouches :
_ mon camelbak rempli à 1,5 L (quand je vous disais que je sentais le mauvais coup... je ne mentais pas) est bien entamé
_ celui de Sandie rempli à 1 L sera bientôt épuisé.
_ Julien devait avoir 1 L  et il craint qu'il ne soit bientôt sur la fin
_ on a pris tous nos gels....
 
Julien craint l'hypoglycémie... (ça devient dramatique) On cherche alors dans le fond de nos camelbak et on retrouve des sucres emballés que l'on avait jamais eu le courage de vider (il y avait aussi des vieux abricots séchés... mais ceux là on ne les a pas mangés!).
 
On repart et là le parcours va devenir je dirais plus roulant jusqu'à l'arrivée. Même si parfois les passages sur les rochers nous ont un peu effrayés (surtout en descendre).
 
On voit une indication, on regarde sur la carte : deux km encore. Normalement plus de bosses si on a bien lu la carte : pas de chance! on a mal lu! Et là ensuite ce n'est plus que du plat. On traverse un chemin en sable, on continue à suivre le fléchage... et là on nous appelle! C'est Cédric de Seriacom qui nous fait signe : "eh ne recommencez pas un tour!". On a failli se faire avoir et recommencer un tour! On se dirige vers l'aire de pique nique. On regarde nos montres avec Julien : 4h07m! Voilà, on s'est refait un marathon!
 
 (Jean Luc qui se fout de nous)
Heureusement que les équipes de Seriacom nous avait préparé un super pique nique dans un endroit magique : sable fin et espèce de micro climat sans vent où il fait très bon, pas très loin du rocher du chien.
On retrouve Jean Luc et Pierre tout frais tout sourire... on voit aussi quelques cadavres de bouteilles sous la table (je vous rassure : il y avait une bouteille de coca dans le tas...). "On n'a pas été trop long?" "Non, on a réussi à s'occuper en vous attendant!" nous répond Jean Luc qui a mis 2h40 pour finir. On mange. On voit arriver un dernier groupe (ouf l'honneur de l'UASG est sauf!).
 
On se quitte en remerciant Seriacom de cette superbe initiative et surtout de leur très gentil accueil. On serait bien resté plus longtemps mais on commence à avoir froid car on n'a pa eu le temps de se changer et Jean Luc a sa fille qui rentre de Londres... "en courant?", Jean Luc : "elle tient de son père!".
 
 

PS : Retrouvez les photos sur le site www.seriacom.com



24/04/2009
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