UASG ATHLETISME

Marathon de FIRENZE 2010 :

C’était pour moi et Frédéric notre premier marathon à l’étranger (Manu a fait le marathon de NY). C’est aussi le premier marathon pour Frédéric.

Il y avait aussi deux autres personnes qui travaillent à la SG :

Emmanuel FIAT qui travaille à BHFM avec Frédéric et qui a fait son meilleur temps au marathon en 3h35.

Et surprise, au moment du départ, j’ai croisé Gilles VERSEILS un collège de SG SERBIE qui était venu depuis Belgrade pour tenter de passer le cap des 4h après avoir fait le marathon de Belgrade en 4h20.

C’est une expérience que je renouvellerai d’autant plus que j’ai pu, avec mon épouse Bernadette, ma sœur et son mari, rester la semaine pour visiter une ville magnifique par son architecture, ses musées, ses cuirs, sa cuisine, ses glaces, et son fameux Chianti.

Nous avons fait notre inscription suffisamment tôt pour bénéficier de réductions.

Je crois que le tarif est de l’ordre de 50 euros.

L’inscription se fait facilement depuis le site www.firenzemarathon.it , site de bonne qualité et sécurisé avec une traduction en français à l’italienne.

Nous sommes donc partis par avion le 26 novembre via Air France dès 7h du matin et sommes arrivés à l’aéroport de Florence vers 10h. Il fait beau mais froid.

J’achète le journal de la ville, La Nazione. Il y a une demi-page sur le 27 ème marathon. En ce qui concerne la météo, il y a de fortes chances de pluie et cela va s’avérer exact.

Depuis l’aéroport, un bus nous amène en 30 minutes au centre ville près de la gare de Florence pour 5 euros. C’est le seul trajet (A/R) que nous avons fait en bus. Tout le reste a été  fait à pied en marchant et en courant.

Après avoir posé nos bagages, direction à pied l’exposition Marathon près du stade communal Rodolfi, qui est aussi sur le parcours.

Une exposition sympathique avec la possibilité de faire une photo avec en arrière plan le parcours, ce que nous avons fait. Nous avons droit à la visite de stands (chaussures, montres, compex, etc…) classiques. Nous récupérons nos dossards avec en prime un pantalon jogging de course bleu et faisons quelques achats (bonnet, short de la course). Une surprise, la visite du maire de Florence qui va faire le marathon.

Beaucoup d’étrangers avec un contigent de français très important (570 sur 10000).

J’ai la surprise de voir qu’il y a avec moi un indien. On sera donc deux coureurs d’origine indienne.

Le soir, nous passons près de la place Santa Croce où a lieu l’arrivée et cela s’active pour finaliser les installations. La RAI est déjà là. 

Dimanche matin, lever à 5h30, massage avec crème anti-frottements, sparadrap, etc , le rituel classique du marathonien. Petit déjeuner vers 6h30 dans une salle de l’hôtel grandiose avec de superbes peintures à l’italienne au plafond.

Il n y a en majorité que des marathoniens dans la salle et cela sent le camphre.

Comme prévu, la pluie est au rendez vous. Pas encore très forte mais cela va empirer.

Nous sommes bien couverts (casquettes, gants, sacs plastiques verts qu’on nous a fournis).

Départ en courant vers le départ. Nous posons nos sacs dans des containers parqués le long de l’Arno (la rivière qui traverse Florence). Je perds Emmanuel et Frédéric dans la cohue. Un bus nous amène au départ qui se situe sur les hauteurs de Florence (Viale Michel Ange). C’est le déluge et la pluie redouble. En plus, moi qui suis frileux, il fait froid. Soit disant, il y a un athlète qui court chaque année, torse nu et bien nu (Effectivement il l’a fait), je ne l’envie pas. Nos chaussures sont toutes mouillées. Je me mets dans le SAS de 4h30 et c’est là que je rencontre Gilles, le collège de SG Serbie qui court avec un ami français de la BNP.

La course démarre vers 10h. Il y a 1 à deux kilomètres de descente. Je fais attention de ne pas glisser. La pluie ne va plus nous quitter jusqu’à l’arrivée. Tout se passe bien pour moi. Je suis sur un rythme pour 4h15 que je vais payer plus tard. J’enlève mon sac au 5^ème (J’aurai du le faire plus tôt mais j’ai froid). Le parcours nous fait découvrir la banlieue de Florence. Entre le 10^ème et 15^ème kilomètres, nous longeons un superbe parc situé à l’ouest de la ville et longeant l’Arno.

Les ravitaillements sont bien organisés tous les 5km. Nous pouvons avoir du thé chaud, de l’eau et aussi de l’eau salée (je ne connaissais pas), des fruits. Nous avons aussi droit à des éponges mais cela sert surtout à essuyer mes lunettes.

Vers le 20^ème, je reconnais le Palais Pitti, que nous allons visiter lundi. Après avoir parcouru la partie ouest de la Ville, direction la partie est du 20^ème au 30 ^ème. Les routes sont larges et nous ne sommes pas gênés. Je passe le semi en 2h 08. Vers le 30^ème  que je passe en 3h08, les jambes se font lourdes. Nous passons près du stade où a eu lieu l’exposition. Les 7 derniers kilomètres se font dans le centre ville autour du Duomo sur des pavés très glissants et il faut faire très attention. Ma famille m’encourage vers le 32^ème. Je ne suis pas encore fatigué.

Au 35^ème, je commence à sentir les crampes et je ralentis très fortement sans m’arrêter. Il pleut toujours et j’ai très froid car je suis tout mouillé. C’est de plus en plus dur pour moi. C’est le mental qui prend le dessus. Je ne vois plus les magnifiques monuments que nous croisons. Je ne pense plus qu’à terminer. Je ne regarde plus ma montre. Je finis les 2,195 derniers kilomètres en 19 minutes. Je me dis dans la tête « Plus jamais, un marathon sous la pluie ». Je passe devant les containers et je m’arrête pour chercher mon sac afin de ne pas y retourner. En vain, je renonce.

Ca y est, c’est fait. J’entends la voix du commentateur de l’arrivée et j’arrive sur la place Santa Croce, sur un tapis bleu. Je viens de terminer mon 6^ème  ou 7 ^ème marathon en 4h45 (4h40 temps réel). Je suis très heureux et surtout content d’avoir terminé.

Je suis frigorifié et je claque des dents, tellement j’ai froid. On nous remet une belle médaille à l’effigie de Dante. Nous avons droit à des couvertures de survie et du thé chaud. Le parcours pour aller aux containers rechercher nos sacs est très long. Encore plus dur le trajet à pied pour regagner l’hôtel sous la pluie et frigorifié.

Retrouvailles à l’hôtel de Frédéric et Emmanuel et des accompagnateurs. Nous sommes tous les trois très heureux d’avoir terminé. Une petite douche et une sieste méritée et on repart le soir, cette fois ci, sans se priver dans un bon restaurant italien avec un bon chianti.

Questions performance, mais ce n’est pas le plus important  :

Emmanuel FIAT : 3 :14 : 54

Frédéric GATEL : 3 :44 : 55

Jean-Pierre ZEGANADIN : 4: 40:29

Gilles VERSEILS : 4 : 16 : 35

Les Ethiopiens ont tout raflé, comme d’habitude aussi bien chez les hommes (3 premières places en 2h12)  que les femmes (Deux premières places ; 2h29).

Le premier français que j’ai rencontré le lendemain est du Nord. Il termine en 2h37 34^ème.

Je ne sais pas si le deuxième Indien de la course a terminé.

Question satisfaction, j’ai battu le maire de Florence qui a fini en 4 :42. Emmanuel, qui a des origines italiennes, a réussi à faire le marathon que son père avait fait il y a quelques années, Frédéric a réussi son premier marathon. Je crois qu’il est prêt à recommencer.

L’année prochaine avec Frédéric et Manu, on va se programmer un autre marathon étranger. Pourquoi pas celui de Venise ou de Berlin pour mes 60 ans !

Dès le lendemain, je ne suis pas trop courbaturé. Les 430 marches à grimper pour visiter le Duomo se feront mardi.

Je vous encourage à tenter cette expérience. Cela coûte un peu cher mais si vous en profiter pour rester quatre à cinq jours avec votre famille, vous ne le regrettez pas.

Allez sur le site, vous pouvez voir des vidéos de la course.

Je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d’année et une bonne année 2011 avec de belles courses en perspectives. A bientôt.

Ci-après quelques photos des coureurs et accompagnateurs et de belles vues de Florence