UASG ATHLETISME

UASG ATHLETISME

CR Ecotrail 2012 par Rouky le 24/03/12

Comment s'inscrit-on deux fois de suite à l'écotrail?

Pas envie de faire le marathon de Paris, envie de profiter d'une bonne préparation foncière pour le reste de l'année ? Non rien de tout ça ! « Je veux faire le trail du petit ballon d'Alsace fin mars ! » « Tu te fous de moi ? T'as vu où c'est ? Tu peux pas faire un truc en région parisienne ? ».

Je ne vous mentirai pas : la préparation a été dure…

1.       subir les quolibets du coach : « ah ah moi ça me fait rire les mecs qui courent à 9km/h ! » « t'en as pas marre de te trainer sur tes courses de pécores ? » « elle progresse bien ta VMA de 10,5km/h ? »

2.       être nul dans le parc sur une séance de résistance avec le coach parce que la veille vous avez fait une sortie longue…

3.       Se faire battre par le coach à l'icetrail de 20 secondes parce que lui a coupé son entrainement une semaine avant la date (et moi non) afin de me mettre une rouste ! Après, il ne faut pas se plaindre s'il coince au 35ème kilo du marathon… A force de faire des demi-semaines d'entrainement… on fait des demi-marathons !

Mais bon ça fait aussi partie de la préparation mentale !

Sinon, au niveau entrainement : j'ai repris mon plan de l'an dernier :

-          Une séance de résistance

-          Une séance de seuil

-          Une séance d'escalier

-          Aller au boulot une fois par semaine en courant

-          Une sortie longue

Un plan que j'ai commencé le 2 janvier, ça fait un plan sur 12 semaines… avec notamment une semaine à 110km d'entrainements. Quelques bons souvenirs : un bel icetrail et une sortie de 43 bornes avec Pittbull où je ne finis pas cramé comme d'hab mais finis entre 10.5 et 11km/h…

Au niveau alimentation, ne pas se priver ! L'entrainement est déjà dur alors si l'on n'a pas le droit de se faire une bonne pizza… D'ailleurs Julien nous a fait une confidence : il n'a pas mangé de pizza depuis un an !

La semaine précédente, j'annonce la couleur : je veux battre le record d'Orel et du Pirate de l'an dernier, 9h45. La chance est avec moi : le parcours est réduit de 83 km l'an dernier à 78 cette année. Je ne me dégonfle pas et dit que si on retire 5km je dois faire dans 9h10-15 !

Voici le jour tant attendu ! Comme l'an dernier, je suis content d'y aller mais j'ai tout de même une pointe de regret de savoir que mon coach, qu'Orel, que Steffi, que le pirate ne seront pas là : l'an dernier on s'était bien marré ! Heureusement, Stéphanie est là ! Et d'autres compères nous ont rejoints : William, Florent, Grégory, Olivier et deux compagnons de Nanterre Emmanuel et Stéphane.

Nous nous préparons au même endroit que l'an dernier : la butte en face du départ. Je mange mon petit gatosport maison et attend le départ. Les autres se préparent : Greg a bien fait d'arriver en avance ! Il remplit son sac… ça n'en finit pas… une brioche au chocolat… une deuxième brioche au chocolat… une troisième brioche au chocolat… il en prendra 10 ! Et un paquet de tuc ! Il part en pique nique ? Chacun sa méthode : pour moi c'est assez léger mais j'avoue que mes poches sont bien pleines !

Nous faisons la traditionnelle photo du départ :

Allez direction la ligne de départ : nous nous plaçons 4 mètres derrière cette fameuse ligne. Nous avons prévu avec Stéphanie de partir devant et de partir vite (j'entends déjà le coach : « quand tu dis vite… t'entends 10 ou 10,5 de moyenne ? ») afin d'éviter les embouteillages de l'an dernier. Sur la ligne chacun occupe le temps comme il peut : j'essaie de me mettre un coup de pression (le fameux couteau entre les dents d'Orel…), Olivier discute, Stéphanie aussi. Seul Greg a le bon réflexe : il s'échauffe. Ça parait ridicule mais c'est aussi ça qui fait la différence sur ces longues et dures courses. Et il n'a pas tort car le départ se fait sur une pelouse avec des trous et l'incident est vite arrivé.

Quelques secondes avant le départ, Greg nous filme. Paf c'est le départ, Stéphanie nous ouvre la voix, je ne veux pas la perdre, nous avons prévu de faire la course ensemble. Mais au final comme nous sommes bien placés, il n'y a pas trop de monde autour de nous. Je vois Jean Luc qui est venu nous voir et nous prend en photo :

 

A gauche, William avec son caleçon sur la tête…

 

Euh oui, j'ai mis mon cuissard blanc (celui qu'Eric appelle « le cuissard bijoux de famille »)

Nous longeons l'étang de la base de loisir : Olivier est déjà deux trois mètres devant nous. Il est mal Olivier ! Il court avec le frein à main… j'ai l'impression qu'il se retient : il est comme quelqu'un dans une descente qui se met en arrière afin de se freiner ! On se moque de lui et on lui dit d'y aller mais non il veut rester avec nous : la tactique de la prudence. En parlant de prudence, je trouve que nous partons vite. Cette première partie jusqu'au 1er ravito est vraiment plate et je vois que sur le plat nous sommes constamment au dessus des 11km/h… Les 10 premiers kilos vont être avalés à 10.8 de moyenne. C'est vraiment rapide pour moi. Depuis le départ, j'ai comme des pointes de côté : cela m'a déjà fait ça au départ du marathon du Mont Blanc… je crois que c'est lié au stress ! J'ai aussi un peu mal au bide : je pense que j'ai mangé trop de gatosport avant le départ et mon estomac me le rappelle. Stéphanie aussi trouve que l'on va vite : mais personne ne ralentit !

Sans s'en rendre compte, Olivier et Greg ont disparu. Nous ne sommes plus que 4. Il fait vraiment chaud, je sens que je transpire beaucoup et j'ai chaud aux pieds. J'ai peur aux ampoules. Stéphanie est dans le même cas que moi, d'autant plus qu'elle a des échauffements avec ses anciennes semelles.

Juste avant le premier ravito, nous nous faisons rattraper par Stéphane le triathlète et Emmanuel. Ils ont l'air facile. Ils partent devant. Un kilomètre avant le ravito, nous mettons en place notre stratégie : on remplit juste nos poches à eau, on prend ce qu'on veut à manger ou à boire mais on repart aussitôt et on marche ensuite si besoin pour manger. Mais surtout on ne s'éternise pas et on reste chacun à la vue de l'autre afin d'éviter de se perdre.

Je remplis donc ma poche à eau : 2 litres et sort ma petite bouteille vide d'un demi-litre afin de la remplir pour atteindre 2.5L pour faire face à la prochaine section. Normalement, cette section doit faire 23 kilos. Mais le prochain ravito est à Meudon. Or je sais que l'an dernier ce « ravito » (il n'était pas indiqué comme ravito mais tous les trailers s'y servaient) existait mais c'était une simple fontaine. Je crains donc que ce soit la foire d'empoigne et préfère donc éviter de tenter le diable : au final ce sera une erreur de ma part mais il vaut mieux être trop prudent (comme prendre 10 brioches !).

Je prends un verre de coca et nous repartons aussitôt : arrêt de 5m23s. Pour comparaison l'an dernier nous nous étions arrêtés 16 minutes : j'attendais le coach qui était déjà reparti ! Nous nous remettons à courir, Stéphanie se fait encore encourager : « allez madame ! » ça nous fait marrer ! Depuis le départ, elle a le droit à des « allez madame »… Madame, ça fait un peu vieux, donc je l'appelle Madame, on se marre ! Nous devons avoir entre 20 et 25 minutes d'avance par rapport à l'an dernier.

L'endroit est vraiment agréable, nous sommes le long d'une rivière. Puis nous montons une côte où l'année dernière j'avais lâché Steffi et Stéphanie afin de partir à la poursuite du coach. La côte me semble difficile alors que le souvenir laissé par l'an dernier n'était pas du tout le même : je doute un peu et me dis que la journée risque d'être longue… Nous sommes encore 4. J'attends et je cherche Jean Luc dans cette côte car l'an dernier il était placé ici. Plus la côte avance et plus je suis déçu : pas de Jean Luc ! C'est incroyable comme on peut s'accrocher à des petits détails ! Un gars galère devant moi, il n'arrive pas à remettre son bidon dans sa poche arrière sauf qu'il gêne tout le monde, je lui propose un deal : « tu tiens ma bouteille et je range ton bidon ». La côte se termine et là je vois JL ! Il a changé de place le bougre ! On sourit et clic clac kodak !

 

Nous relançons en haut. Qu'est ce qu'il fait chaud ! On boit, on boit… C'est par là que l'on perd Florent. Nous ne sommes donc plus que trois. William perd son gobelet, je fais demi-tour pour aller le lui chercher… Je perds au moins… dix bonnes minutes selon la montre du coach, soit 30 secondes réelles ! Il faut que je vous raconte : le coach ne veut tellement pas dépenser d'argent pour le run qu'il n'a pas de montre/chronomètre ! C'est comme ça que quand il revient d'une séance d'entrainements, il nous envoie ses temps… Généralement je finis derrière lui (il va être content) mais vraiment dans ses talons (il ne va pas être content), et quand il envoie ses temps il ya  bien souvent deux secondes de moins que moi : avec Aurélien, on s'est demandé comment il faisait… « Ben c'est simple, je prends le temps de celui qui a une montre et j'enlève le temps décompté dans ma tête… ».

Marre d'être comme tout le monde et d'avoir la dernière garmin ou polar dernier cri… Faites comme filou ! Pas de montre ! Ou prenez celle de votre fils… ou mieux de votre femme !

 

 

Nous avançons toujours tous les trois et nous doublons régulièrement des trailers. Nous sommes bien. Nous arrivons vers le 30ème kilo… L'an dernier, à ce même endroit un gars avait abandonné devant nous car sa famille avec la voiture était là. Stéphanie avait dit « trop facile, il y a la voiture à côté ! »… je lui rappelle l'anecdote. Elle s'en souvient. Nous rentrons à nouveau dans la forêt, Stéphanie nous annonce qu'elle n'est pas très bien et que l'on peut partir si l'on veut. Non, on reste ensemble ! Elle perd un peu de terrain sur William et moi mais revient dans la bosse suivante où il faut marcher. J'en profite pour manger un petit truc… une pâte de fruit. Mais ça a vraiment du mal à passer mais l'alimentation est une clef de réussite sur ce genre de course, donc je me force. Mais j'ai mal au bide… J'apprendrais dans les semaines suivantes que Greg lui a mangé ses 10 brioches : c'est chouette d'avoir un tel estomac en béton ! Car si tu manges, tu retrouves de l'énergie et donc tu peux aller plus loin.

Nous avançons toujours… Oh Julien ! Il est là Julien avec son fils : mini Julien qui s'appelle Hélios. Julien nous accompagne sur 500m et nous annonce quelques données très intéressantes :

-          Olivier Gode1 (mince il connait maintenant son surnom !) : 4 minutes devant

-          Greg : 1m30s !

Là je suis très étonné : on pensait que Greg était derrière. Je reste perplexe : nous avons pris un départ rapide, on n'a pas trainé au ravito… et malgré cela Greg est devant alors qu'il nous avait avertis la semaine précédente l'épreuve qu'il avait mal au genou et boitait ! Greg, même en boitant, il va plus vite que moi et Stéph ! Je commence à m'affoler : « faut faire le forcing pour revenir sur lui », je me place devant le groupe et commence à imprimer mon tempo. Stéphanie me calme aussitôt : « la course est encore longue ! ». Nous sommes vers le 34ème. La course commence à devenir longue. A la suite d'une descente, nous retrouvons Charles qui est venu accompagner Stéphanie (elle en a de la chance Stéphanie…). Stéphanie, qui nous dit depuis le 30ème qu'elle n'est pas bien, pose une véritable mine dans la côte suivante ! Dans toutes les côtes nous passons en mode marche, je remarque que dans les côtes vraiment pentues nous faisons jeu égal avec elle, par contre, dès que les côtes sont roulantes, elle envoie du lourd ! William et moi nous faisons régulièrement distancer par elle. Nous relançons en haut et peu de temps après, le drame arrive : William n'a plus d'eau ! Nous sommes vers le 36-37ème kilo et le ravito n'est qu'au 45ème kilo : il a du boire 2L d'eau en 2 heures, c'est énorme. Heureusement que Charles est là car il va prêter sa pipette de camelbak à William régulièrement afin qu'il puisse boire. Franchement, lorsqu'il a dit qu'il n'avait plus d'eau, je ne donnais pas cher de sa peau : sans eau c'est la          mort ! L'an dernier, coach a plié (mais n'a pas rompu car il a un mental de fer du à ses années de pratique du judo) en raison d'un problème d'eau.

Je reconnais tous les endroits où nous sommes passés l'an dernier. Là je commence à faire un début d'hypo : je cours par automatisme, ne réfléchis plus (eh eh important la réflexion en course à pied !)… donc je m'enfile un gel entier de peur de vraiment craquer. Je prends ce gel malgré le mal de ventre qui m'accompagne depuis le début de l'épreuve. Dès que je mange un truc, je sens mon ventre qui se gonfle, qui me tire, puis la chose naturelle qui en découle…

Surprise ! Qui voit-on devant nous ? Marcel Béliveau avec sa caméra sur la tête ! Oui nous avons rattrapé Greg ! Nous échangeons quelques mots avec lui et espérons avoir quelques conseils (toujours intéressant d'avoir les conseils d'un gars qui a plusieurs ultra à son actif). Greg est mal : il est bloqué par son genou. Vraiment dommage, lui qui avait accompagné Olivier (qui n'est pas le dernier des manches : cf sa perf à l'endurance trail avec Orel), d'être bloqué sur un pépin de santé. D'ailleurs le lundi il me confirmera mon impression : « J'ai ralenti fortement au 35eme et abandonné au 45 par précaution. Dommage j'avais vraiment la pêche ...». En tout cas, c'est prudent et raisonnable, il ne faut pas oublier qu'il prépare le grand raid de la réunion : chapeau champion !

Nous continuons notre bonhomme de chemin, nous passons par la fameuse côte incroyable qui doit faire du 30%. J'en bave. Je n'ai pas le souvenir avoir tant souffert dans les côtes l'an dernier. En haut la relance en courant me soulage les mollets. Stéphanie fait un constat : « je ne me rappelle pas avoir tant couru que ça l'an dernier. » Pour moi, c'est la même chose et je ne me rappelle pas non plus de cette souffrance dans les côtes. William, toujours sans eau, continue son bonhomme de chemin et nous ressasse à l'envie que l'on double du monde « c'est bon signe non ? ». Oui William c'est bon signe !

Je me laisse régulièrement décrocher du groupe afin de soulager mon ventre qui me tiraille. Nous passons vers le marathon en 4h30 je crois. Je pense à Filou : « incroyable, j'ai presque battu mon record au marathon ! ». Vers le 43ème , nous faisons une petite erreur de parcours mais aussitôt Stéphanie nous remet dans le bon sens, nous appelons les autres coureurs pour leur dire qu'ils se trompent. Nous descendons vers Meudon et rentrons dans un jardin maraicher : super sympa ! Ce n'était pas au parcours de l'an dernier. Je ne connais pas du tout le coin donc je pense que nous sommes dans l'observatoire. Nous voyons des arrosages automatiques : tout le monde doit penser la même chose « ah si je pouvais aller dessous ! ». Tout le monde transpire et est plein de sel. Stéph nous lâche pour aller au petit coin. Nous continuons et arrivons enfin à ce ravito du 45ème. Je m'assieds par terre afin de remplir ma poche à eau, je jette tout de même un coup d'œil avant afin de ne pas salir mon beau cuissard blanc (quoi ? c'est vous qui allez me le laver ? il ne passe pas en machine en plus !). Je commence à remplir ma poche à eau. Stéphanie arrive… « c'est bon ? ». Non ce n'est pas bon ! Elle a déjà tout fait : pipi, remplit sa poche à eau… Ah les femmes… Une fois la poche remplie, je me lave les mains et le visage à l'eau. Mon dieu que c'est bon ! Je jette un coup d'œil autour de moi : certains sont allongés, d'autres sont assis à l'ombre en train de comater… Un véritable carnage ! Nous ne nous attardons pas et repartons. Nous passons dans un petit bois et comme personne ne connait le coin : tout le monde pense que nous avons dépassé l'observatoire… et surtout que Gilles et Damien ne sont pas venus nous voir. Mais nous rentrons à nouveau dans la ville de Meudon, nous descendons puis remontons, c'est là où l'an dernier j'avais honteusement lâché le coach. Nous allons vers l'observatoire.

 

Marre des haricots verts et du poisson cuits à la vapeur. La pizzéria Juju O'Nolives vous accueille tous les midis après vos séances bien dures de 13h30 à 14h30.

Vous pourrez y déguster sa spécialité : la pizza UTMB ! SAUREZ-VOUS LA FINIR ?

Pour toute pizza UTMB à demi abandonnée, Aurélien s'engage à vous en offrir une seconde !

 

Je commence à douter de mon physique : ça devient dur et je vois que Stéph et Will ont un pas plus alerte. Mais heureusement cette partie est vraiment très chouette. Il doit être entre 17h et 18h. Par conséquent il y a plein de monde, nous sommes encouragés. La vue est magnifique. Nous rentrons dans le parc de l'observatoire. C'est là où l'an dernier, j'ai vraiment rencontré la dureté de l'épreuve : on arrive au 48ème et l'an dernier nous avions la chance d'avoir un bel orage ! Là je n'en suis pas loin. J'en ai plein les pattes. Mais en groupe, on est obligé d'avancer. Et au loin se profile le contrôle du matériel : je vais pouvoir marcher un peu ! Sauf que les bénévoles ne sont pas assez et surtout mal organisé. Donc nous passons sans être contrôlés. Tant mieux ! Mais Stéphanie fait une remarque : « j'aurais bien aimé marcher moi ! ». Un peu plus loin, elle nous dit qu'elle va marcher pour prendre un gel : bonne idée ! Nous marchons tous… mais ça s'éternise un peu ! Je relance donc avec William : gros coup de chance car là j'entends « mais c'est qui ce joli petit cul dans son cuissard blanc ? ». Le président est là ! Imaginez un peu s'il nous avait goalé en train de marcher ! Il est là avec son VTT avec son fidèle acolyte : smalljohn ! Franchement, c'est un plaisir incroyable ! L'an dernier, je les avais loupé car je n'allais pas assez vite… là je suis dans le peloton de tête (mis à part Olivier). Je suis content, la route passe plus vite. Je vois bien tout de même que Will est légèrement au dessus de moi. Damien fait quelques photos de nous, mais il a  du mal à les prendre car nous courons et donc la mise au point a du mal à se faire et là il aura cette phrase incroyable « vous allez trop vite ! ». Si on m'avait qu'un jour Damien me dirait « tu vas trop vite »…. Ils vont bien rester 3-4 kilos avec nous. Stéphanie n'est pas loin derrière accompagnée de Charles. Gilles et Damien nous quittent. Je continue avec Will : arrive un faux plat suivi d'une côte, je lui demande de marcher « aller encore un petit peu de course… ». Il est plus fort ! Nous entamons une partie de forêt où ce doit être très agréable à VTT mais là c'est très dur car ce ne sont que des petites côtes de 1 mètre ou 2 de haut… elles doivent donc se passer en courant. Pas possible de récupérer. Ça tournicote beaucoup… je fatigue. Là j'entends du bruit : une de mes poches s'est ouverte, j'ai perdu une partie de mon ravito. Ça faisait un moment que je sentais ma poche frotter mon bras mais je ne pensais pas qu'elle s'était ouverte ! Tant pis ! Nous prenons une belle descente puis nous tournons à droite et là je reconnais : « Will, c'est le faux plat avant le ravito, on peut marcher ! ». On marche donc. William complimente une demoiselle : « joli chapeau ! » « merci !!! » répond-elle ! , je surenchéris « pas que le chapeau qui est beau… » « Euh … merci ? » dit elle. William se marre, il ne connait pas encore l'esprit des kikour&kissmar ! La pente s'intensifie et un replat suit : William veut courir ! « Mais non le ravito est là » dis je ! On s'en fout, on fait les cadors en arrivant au ravito en courant…

Nous arrivons donc au ravito de Chaville (56ème km). Cela me fait bizarre : il fait encore jour ! L'an dernier, j'étais arrivé, les groupes électrogènes étaient déjà en route pour éclairer le ravito. Cela change complètement la donne. J'ai l'impression qu'il n'y a pas grand monde. Je sors mon gobelet et me prend deux verres de coca. Ma poche à eau est encore bien pleine donc je ne la remplis pas. Je laisse William profiter de son ravito : il drague la petite mamie qui m'a servi mon coca. Je ne dis rien mais je me dis qu'il est en train de chasser sur les plates-bandes du coach…  Stéphanie arrive. Je sais qu'elle ne va pas s'arrêter, je lui demande si on peut repartir. Elle est ok. J'appelle William : « allez on y va ! ». Je lui demande tout de même si il a rempli sa poche à eau : « non ». « T'es sûr que ça ira ? ». « Oui oui ». Nous repartons donc. Je suis trop content qu'il fasse jour. Ça change vraiment la course. Mais on sent que l'on arrive en début de soirée car il commence à faire plus doux : on respire. L'eau du camelbak commence à refroidir. Nous traversons une grande route : elle est suivie par une longue côte, l'an dernier je voyais le petit train des lampes frontales qui montaient la côte. Nous sommes tous les trois dans la côte en train de marcher et vraiment je suis heureux. William reçoit (ou passe ?) un coup de téléphone à sa femme : « on est 390 ! ». Incroyable !  Cela me galvanise encore plus et je cherche à relancer dès qu'il y a du plat. Je sens que je fais mal à Stéph et Will, ils se moquent de moi : « t'as la patate Matthieu ! ». Ils ont raison, je me calme, il ne faut pas se laisser emporter par l'émotion. Nous attaquons une belle descente où je me permets de prendre quelques longueurs d'avance. J'insiste dans la traversée de la ville puis dans la côte suivante : William me dit de partir dans un des lacets où je suis au dessus de lui. Je me dis qu'il ne reste plus que 20km… il faut envoyer (j'entends le coach… « Si tu viens… c'est pas pour rien ! ») ! Mais là je fais n'importe quoi car je suis pris d'une espèce de pointe de côté. Le lendemain, j'en ai parlé au pirate (expert des blessures le pirate ! pour preuve il a une jambe de bois !)

et m'a dit que c'était le diaphragme. Je me sens comme oppressé au milieu du ventre et je dois courir un peu plié en deux pour soulager cette pointe. William en profite pour revenir : « ça va ? » « Non j'ai une pointe de côté ! Vas-y !» Il part devant. Moi, c'est en train de revenir progressivement mais je vais bien mettre 2 kilomètres à m'en remettre. Je le vois, il est 300 mètres devant moi. Je me rapproche dans les côtes mais sur le plat il s'éloigne… Au bout d'un moment, je ne le vois plus.

 

Vous avez toujours rêvé d'avoir un look original… de trailer à la pointe du combat. Mais vous ne voulez pas investir dans du matériel salomon car vous êtes un peu rat, un peu radin, un peu pince, un peu main crochu… La marque Lapince est là pour vous !

Découvrez donc la dernière nouveauté de LaPince : les manchettes Dimette ! Trop pince pour s'acheter des manchettes, piquez donc les dimette de Madame…

Le petit truc en plus de Mr LaPince : pour éviter de sentir des pieds par les mains… coupez le bout des dimettes !

Ça devient dur, la luminosité baisse. Je me raccroche à l'idée que d'ici peu de temps, je vais retrouver Aurélien au ravito du 67. Nous passons dans la ville de St Cloud : l'an dernier, il faisait nuit et les trois quatre personnes qui étaient dans la rue me regardaient bizarrement. Là, il y a pas mal de monde. Je rentre dans le parc de St Cloud. Comme il y a un an, cette partie me semble difficile et j'attends avec impatience chaque bosse pour marcher… Je profite d'une partie où je marche pour sortir ma lampe frontale (qui n'est pas la mienne mais celle d'Aurel) et mon brassard réfléchissant. Je relance en haut. J'attends avant d'allumer ma frontale. Dieu que c'est long. Allez, hop je l'allume. Les positions me semblent se figer : je reste au contact des gars avec qui je suis ou alors je les double mais me redoublent un peu plus loin. Je reconnais beaucoup de ces parties… J'arrive au ravito… enfin !!!! 67 km. Je suis trop content, je sais que je vais retrouver Aurel : il m'a appelé deux kilomètres avant le ravito pour savoir où j'en étais.

Je me prends deux verres de coca.

Je vois Christian G. et là je vois Orel… et lui qui me dit « t'as l'air bien gam1 ! »… comme si on doutait de mon physique ! Je me retourne et là je vois William : assis sur un banc. « On y retourne ?» il est ok ! Nous repartons tous les trois. Je fais mon lascar : je hèle les quelques demoiselles présentes « bonjour, ça va ? ». Aurel se marre. Dans la descente qui mène vers les quais, je lance ma pensée du jour : vu comment j'en ai bavé encore cette année, je me demande comment on peut se lancer sur l'UTMB… Aurel me dit que c'est différent, qu'on va moins vite, que c'est une course à part, blablabla… Il est sympa Aurel, lui il me dit pas que je suis une M…E et que je n'ai pas le niveau : revenons en arrière !

58ème kilo : dring dring ! « Oh salut coach! J'en suis au 58ème kilo» dis-je avec enthousiasme. « Comment ça 58 ! C'est nul, allez avance un peu ! » Me répond il… voilà pourquoi je trouve qu'Aurel est cool !

Nous commençons la partie plane des quais, je sais que je vais en baver. Orel se promène alors que moi je suis à l'énergie, il me lâche sans faire attention. Pfouh que c'est dur… on avance… et là bip bip qui nous double en sprintant ? Un maillot UASG !

Alors là je vous coupe tout de suite ! Ce n'est pas une hallucination à la Alex (pour mémoire : à une course juste avant l'arrivée, il a entendu « allez Alex ! », il dit « C'est toi coach ? » « Oui c'est moi ! ». Une fois à l'arrivée, il fait demi tour, pas de coach… l'abus de trail long est dangereux pour la santé. A consommer avec modération).

Le coach ! Philippe est venu me voir. Qu'est ce qu'il est gentil… enfin je me demande s'il est vraiment si gentil que ça parce que grâce à lui :

-          J'ai failli tomber car il a buté dans un trottoir (ben oui il court sans frontale)

-          Il nous a emmenés sur une mauvaise route car il ne regardait pas le balisage (trop occupé à regarder dans les péniches les donzelles en train de danser)

-          Il m'a cassé les oreilles pendant une heure (remarque ça pousse à accélérer !)

-          Il m'a piqué mon copain : ben oui, comme j'étais à l'énergie et que les deux zozos discutaient ils étaient 10 mètres devant moi…

Et après il a le culot de me dire : « je suis déçu, j'ai cru que t'allais pleurer quand tu me verrais » !

 

Marre de bouquiner les pdf incroyables de Gilles sur l'entrainement… Détendez vous ! C'est bientôt l'été ! Les schtroumpfs de l'UASG vous présentent leur nouveau héro…

 

Bref, on récupère le coach. Je suis content tout de même de l'avoir. Il nous raconte son championnat de judo : champion des hauts de seine tout de même le coach… un modèle pour moi : donc maintenant je ne cherche que des courses où il y a 3 participants ! Ben oui ! Ils étaient 3 dans sa catégorie… un vrai sport de caïd le judo : on ne s'affronte pas si on n'a pas le même âge, le même sexe, le même poids… la même texture de cheveux… sport de fillette !

Coach qui fait le malin

Et ensuite blablabla… Orel et Filou discutent ensemble sauf qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils vont beaucoup plus vite que moi. Je m'accroche (enfin 5 mètres derrière) à eux mais je suis vraiment à l'énergie… J'en peux plus, coach se retourne de temps en temps « ça va gam1 ? Tu lâches rien, hein ? ». Je ne peux plus répondre tellement je suis au fond du trou. Je regarde souvent (trop souvent) ma montre pour voir à combien on avance. Ça avance pas… on est sous les 10km/h. Le long des péniches, Philippe nous dit que lorsqu'il remontait à contresens la course il a vu un gars se payer un gadin incroyable et qu'il avait été le seul à s'arrêter pour l'aider : ah ah l'esprit d'entraide des trailers ! Nous passons devant la cimenterie Lafarge (encore un haut lieu de l'écotrail !) avec son camion mal garé… et là coach va tout droit, c'est Orel qui rattrape le tir et nous remet en piste.

Je ne peux pas parler mais je peux entendre et j'en entends des bêtises… « héhé l'an dernier, je trouvais que les quais, c'étaient de vrais montagnes russes ! Chaque faux plat me semblait une côte ! Il est encore là gamin ? Ah oui il est là… ça va gamin ? Hein ? T'as une sale tête… tu ne parles pas ? Tu fais la tête, t'es pas content de me voir ? Purée, j'ai acheté un pack de binch chez l'épicier du coin pour fêter ton écotrail… t'en boiras hein ? Remarque, je ne sais pas si tu l'as mérité ! Allez avance ! Ne marche pas, ça monte pas … bon ok allez marche un peu mais maintenant faut relancer, mais allez relance… faut que je te porte ? Mais non ça ne monte pas ! C'est juste un trottoir ! Regarde la tour Eiffel, elle est juste en face… t'as des news de William ? Et de Florent ? Purée, t'es pénible, je viens te voir et tu fais la tronche !»… Et là je crois que c'est le tournant de la course, sans le vouloir, sans le pressentir, je sens quelque chose qui remonte du plus profond de moi-même, cela met du temps à monter. C'est comme une boule que l'on aurait avalée et qui cherche à remonter, elle monte doucement, c'est douloureux, je lutte, je ne veux pas que ça sorte… mais si… je sens son goût acide dans la bouche… et là je m'entends dire « TA GUEULE ! ».

………………………….. (C'est le bruit du silence !)

On repart donc… mais en silence. Mais la trêve est de courte durée : et blabla blabla, maintenant il ne parle qu'à Orel. « Eh si on prenait gam1 en tof avec la tour Eiffel en fond ? Vas y Orel ! Mais souris un peu ! Elle est juste là !».

Quelques fusées nous doublent : je me rappelle de deux trois gars au moins à 12km/h. Nous arrivons sur l'île aux cygnes. Je sais que c'est fini… tiens il y a Florent qui passe en sens inverse !... j'attends juste les marches pour monter sur le pont de Bir Hakeim afin de marcher un peu. Pont de Bir Hakeim : c'est fini ! On redescend sur les quais, Filou touche déjà quelques mots d'anglais avec une touriste « On this side ? » « Yes on this side » répond il ne sachant pas ce qu'elle veut ! Il y a plein de monde par rapport à l'an dernier, normal il est plus tôt et la journée a été belle !

 

Je remonte l'escalier vers le parvis, Orel et Filou se mettent derrière moi pour me laisser l'honneur d'arriver en premier… Je traverse et me tamponne une nana qui ne fait pas attention. Ça y est je suis sur le parvis, un couloir fait de barrière nous est dédié, c'est noir de monde… Orel et filou se faufile dans les barrières « allez gam1, c'est bien et n'oublie pas ton dernier challenge ! ». Et là je pousse un cri de rage à la manière du pirate le midi sur la piste ! Incroyable, c'est pas moi qui ai fait ça ? On passe sur une estrade où il y a un écran géant derrière : l'arrivée est plus théâtralisée par rapport à l'an dernier. On me donne mon ticket et en route pour mon dernier challenge…

Mais qu'est ce que ce challenge ? Orel et Pirate ont dit que « si rouky bat notre temps de l'an dernier, on se réinscrit en 2013 ! »… mais il y avait aussi le deuxième challenge : le challenge des vaincus. L'an dernier, pirate a semé Orel dans la montée de la tour Eiffel et a fait un 3m20s pour la montée. Je dois donc faire moins de 3m20s. Je m'élance, je vois que je rattrape rapidement 1 gars. Je pense à bien m'aider de la rambarde et je monte deux à deux. Je ne me traine pas : « poussez vous de la corde » crie je aux touristes ! Boum je les bouscule. Je double 3-4 gars assez rapidement. La montée parait longue quand même. Je vois les petites affichettes qui expliquent l'histoire de la tour Eiffel : je pense au coach… (Il nous soutient mordicus que s'il a mis plus de 11h à l'écoT l'an dernier, c'est parce qu'il a lu ces fameuses affichettes…). J'arrive en haut : ça y est le tapis rouge ! Je suis content. Je serre les poings et franchit la ligne d'arrivée. Je suis heureux, je vois mon temps 9h08… Incroyable, j'avais annoncé 9h10-15 et j'atteins mon objectif !

Je prends mon t shirt de finisher (cette année, je sais où il est !). Et je vais m'assoir boire mon coca. Je le siphonne en moins de deux. J'en reprends un deuxième. Je choppe une binooz pour sandie… (Ah on ne se refait pas). Je vois Stéphanie qui arrive. On se félicite. On est contents. Stéphanie me prend en photos devant l'arrivée.

 

On se dirige vers l'ascenseur … et là, je me rends compte de mon erreur : pas pris de binch pour mes deux compères (en un mot s'il vous plait !). Donc je re rentre dans l'aire d'arrivée pour piquer des binchs…

On attend à l'ascenseur… c'est long… c'est long… donc on décide de prendre l'escalier. On part aux vestiaires. Stéphanie me laisse peu avant… une longue journée qui se finit ! C'est un peu triste…

Heureusement qu'Orel et Filou m'attendent ! Je les vois adossé à une rambarde : « j'ai une surprise pour vous les mecs !» « oh une binch » me disent-ils en chœur ! Ils sont mignons… ils me racontent qu'une anglaise les a abordés (en anglais forcément) lorsqu'ils buvaient leur binooz (Filou en avait acheté avant de me rejoindre au petit épicier du coin, cf plus haut) : incapable de dire un mot en anglais, Philippe a réussi a casé un « yes i do » lorsqu'elle a demandé si ils avaient fait la course… Orel a du le reprendre…

Je vais me changer et alors là ils me prennent en photo comme des gosses…

On retourne à la tour Eiffel car William doit me ramener et là ça va durer une plombe… On tombe sur Emmanuel Petit, Olivier

, la petite anglaise (qui est maintenant accompagné de son copain runner…)…

Je dois mettre une demi-heure à revenir à la tour Eiffel avec tous ces arrêts !

Conclusion :

-          Je crois que l'on (je compte Stéphanie car elle a fini juste derrière moi et William qui sans sa chute aurait fini devant moi) a fait une belle course. Jusqu'au premier ravito : nous sommes rapides. On fait 7-8 minutes de moins que l'an dernier. C'était une décision prise avec Stéphanie, j'ai eu peur qu'on le paie par la suite. On gagne 10 minutes au ravito par rapport à l'an dernier. Nous ne sommes toutefois que dans les 700 au classement. Ça c'est quelque chose que je ne comprendrai jamais : pourquoi les gens partent si vite ? alors qu'ils s'écroulent ensuite ! En plus, ils s'écrouleraient à la fin, je comprendrai mais là on fait notre classement entre le 21ème et le 47ème… Les gens font n'importe quoi ! Entre Meudon et Chaville, nous perdons quelques places mais nous avons marché un petit peu et Gilles et Damien nous ont gêné avec leur VTT ! Entre Chaville et St Cloud, c'est un peu le mystère pour moi : je gagne une soixantaine de places alors que j'ai eu une pointe de côté et j'ai commencé à avoir mon coup de bambou annonciateur de la misère que je vais me prendre sur les quais ! Sur les quais, malgré le soutien du coach et de Orel, j'ai craqué : c'était physique, je n'en pouvais plus. Je perds 16 places… mais j'en récupère 3 dans la tour Eiffel : ouf, je suis un grimpeur (enfin… jme comprends !)!

 

-          Je ne me rappelais pas avoir tant couru l'an dernier et je ne me rappelais pas que les côtes étaient aussi raides. Comme notre vitesse de base a augmenté, nous avons pu maintenir un rythme un peu plus élevé que l'an dernier. Nous avons bien gérer l'hydratation qui je pense était un facteur clef cette année. Au ravito, nous n'avons jamais trainé ce qui nous a fait gagner beaucoup de temps… pourtant la tentation était grande face à la chaleur de rester plus longtemps.

-          J'ai eu l'impression de faire partie des K d'or lorsque je suis arrivé à Chaville de jour (l'an dernier de nuit) : peu de monde et le sentiment d'être dans les premiers : c'est donc un sentiment agréable !

-          Stéphanie quand elle nous laisse partir, elle ne craque pas… elle plie (et encore un tout petit peu !).

-          J'atteins mon objectif de temps et quand je regarde le classement (331ème) je fais mieux qu'Orel (349 ème) et Pirate (347 ème) l'an dernier

Si j'ai réussi, c'est parce que tout le monde a couru un peu avec moi dans l'esprit :

-          J'avais le couteau entre les dents d'Orel

-          Le rictus pour les photos de notre ami Yoda

-          La grande bouche du coach

-          Le cri du Pirate à l'arrivée

-          … et la moustache du président

Pour rappel…

Remerciement :

Un seul remerciement… pour Sandie pour tous les sacrifices consentis…

L'analyse du coach :

« Suis d'accord avec toi Pirate, j'ai bien peur qu'il est loin le tps où on pilait Matthieu sur toutes les épreuves ! Disons qu'on peut encore le battre sur des 200-400, mais jusqu'à quand !!!

Quand à Stéphanie, elle est étonnante. A l'arrivée, elle n'avait même pas l'air marquée.

Respect sur ces beaux chronos !

Olivier, n'en parlons pas, je l'ai accompagné sur 300 m vers St Cloud, j'arrivais tout juste à le suivre -;)

Bravo. »

 

 

 

 

 

 



04/05/2012
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