CR Trail SM le 19/09/10 par Matthieu
Les photos sont ici.
Puisque Gilles nous fait le reproche de ne pas faire de CR, je me lance ! Heureusement qu'il y a notre Didier pour me défendre et dire que la qualité de mes CR reste au top ! Merci Didier.
Donc au programme de ce dimanche, le trail SM… Sado Maso ? Sans Aucun Doute Ojourd'hui, Matthieu Aura Sa Médaille. Et bien, oui depuis que j'ai fait le Nightrail la semaine dernière et que j'ai fini 16ème de la course, je nourris de grosses ambitions : « Oui, bon… je pense qu'aujourd'hui l'important était de prendre les 3 points ». Tu te trompes de registre là Matthieu ! Ouais et puis les chevilles, ça va ? Tu veux qu'on te rappelle qu'au nightrail, vous étiez 63… ?
Bon alors ce sera tout simplement le trail SM comme Sandie & Matthieu ! C'est chouette ça ! Un trail en notre honneur ! Pardon, Sandie est enceinte et ne peut plus courir…
Donc ce sera le trail SM comme Seine et Mauldre ! Ça vous va comme ça ? Vraiment, ça devient dur de vous faire des CR qui sortent des sentiers battus ! Un trail qui promet : 24km et 650 mètres de dénivelé dans les Yvelines à Bouafle. Pas un trail de fillette ! Je ne veux pas balancer mais il y avait maître Olivier (B.) sur un trail de fillette samedi après'm et il n'a pas encore fait de CR… IL va encore me dire « trop pressé, tu es… ».
Donc reste plus qu'à trouver des copains avec qui y aller ! Pierrot, toujours partant, sera de l'aventure (lui aussi était sur le nightrail la semaine dernière). Et bien sûr, que ferais-je sans mon coach ? Donc notre Philippe J. sera là aussi. Pas facile à convaincre le coach : « moahhhhh…. J'ai fait 1h20 dimanche dernier et j'ai souffert le martyr… veux pas y aller ! ». Il faut dire que le coach revient de 3 semaines de Corse où il n'a rien fait… Tandis que moi, je me suis enquiller des sorties de 3 heures minimum à répétition. Oui, avec la préparation de Steffi pour son trail de 100km, je l'ai accompagné bien souvent. J'ai donc un bon foncier.
Passons à la course. Le départ est donné dans le cœur de Bouafle sur la place de la Mairie. Le coach commence à rouspéter… « moahhhhh…. Ils donnent le départ dans une côte ! ». On commence donc par une rue en montée, ça bouchonne rapidement car nous prenons des petites rues afin de sortir du cœur du village. Je joue des épaules pour prendre le plus rapidement possible mon rythme. Mes deux lascars sont déjà derrière moi : je les avais prévenus que j'essaierai de faire la course en performance. Eux m'avaient dit qu'ils la feraient tranquilles… Mais les connaissant et vu qu'au semi de Rambouillet, ils m'avaient dit la même chose et ils m'avaient collé le train un bon bout de temps (le coach se permettant même de m'attaquer entre le 13ème et le 18ème kilo…), je me dis qu'il suffit que je mette devant eux pour réveiller leur instinct de compétiteurs… Loupé ! Ce sera pour une prochaine fois !
On sort de Bouafle et nous nous retrouvons dans un chemin longeant des champs. J'aperçois 500 mètres devant moi la tête de course. Et là, nous abordons une longue côte qui nous fait entrer dans la côte des alluets.
C'est une partie en single, bien sympa mais cela empêche de doubler. Je regarde le cardio, je suis à 172… ça va pour l'instant. Je profite des parties de replat pour doubler les autres concurrents. On aborde une partie de plat (courte dans la forêt). Nous voyons un petit panneau avec la tortue symbole des traileurs de fond de cayenne :
« Ici vous êtes dans les fonds de Cayenne ! ». On remonte encore et là sur une partie de plat, nous passons devant un vestige de « jenesaispasquoi » :
Ça descend ensuite, c'est assez technique. Le terrain n'est pas plat, rempli d'ornière et cailloux. Ce passage n'est pas évident car le peloton n'est pas encore vraiment étiré. Je me retrouve devant un petit groupe. Je mène l'allure. J'aime bien car cela me permet d'anticiper les pièges. Après cette descente, nous nous retrouvons dans une partie plate faite d'herbe dans le fond de la forêt. Et comme nous sommes dans le fond de la forêt, le chemin est très humide. J'essaie de me concentrer au maximum car le terrain est boueux et très piégeux. A certains endroits, il y a des rondins de bois sur le sol afin de faire un pont entre les parties boueuses et celles sèches.
Là un nouveau petit panneau avec le symbole des traileurs organisateurs : « Attention, grosse côte (c'est la plus courte) ! ». Je suis obligé de me mettre à marcher tellement elle est sévère. En haut, il y a un panneau qui annonce 5 km et un bénévole, je lui dis (vu qu'il sourit) : « ah ça rigole bien ! ». Il me répond que ça redescend un peu ensuite. Effectivement, ça redescend mais alors quelle descente, je me force à courir mais je ne suis pas rassuré beaucoup. Nous arrivons à un carrefour dans la forêt où des gardes forestiers nous orientent. Nous sortons de la forêt. Et là nous sommes le long d'un champ avec une guérite pour les chasseurs. Vu que le chemin est roulant,
je me dis que je vais pouvoir envoyer. Je décide donc d'envoyer ! Ah pour envoyer, j'envoie ! Mais là un gars me double… puis un deuxième … Je regarde mon cardio : 167 pulsations, soit un peu en dessous de mon allure semi. Deux trailers me doublent à nouveau. Comme je les avais doublés peu avant, je leur dis que l'on va former un groupe… Finalement, je vais le former tout seul mon Groupe… On tourne à droite, et on redescend dans une forêt. Déjà une demi-heure que nous sommes partis, je décide de m'enfiler un gel… UN GEL QUI VIENT DU MONT BLANC ! Ça va me porter bonheur ! Pour pas faire de publicité, c'est un gel maxims goût framboise… Miam, miam ! Je le débouche, j'avale une giclée que je mélange avec de l'eau de mon camelbak. Merde, on attaque une descente… Zoummmmmmmm ! C'était un traileur (ouais je sais j'imite super bien le traileur qui double …) qui me doublait. Zoummmmmmmm ! Encore un autre ! Mais celui-là, il descend comme un dingue … à tel point que je n'ai pas le temps de lui demander s'il est de la famille de Jean Luc (il parait que c'est génétique de savoir bien descendre !). Je me mets donc sur la file de droite réservée aux véhicules lents. Je veux finir mon gel. Je le presse… trop fort ! Prouuuuut (ouais je sais j'imite super bien le gel qui sort…), je m'en fous plein les mains.. Ça va coller ! Je décide donc de me lécher les mains
Vous avez vu si je suis souple ?
Paf, une bosse, je me cogne la main contre le menton ! J'en ai plein le menton, maintenant… Bon ce n'est pas grave, je prends de l'eau de mon camelbak que j'utilise pour me rincer, ça colle encore ! On sort de la forêt, on attaque une petite route bitumée complètement défoncée qui monte :
C'est toujours très bucolique. Nous sommes en route vers Bazemont. On tourne à droite et on s'enquille un chemin en cailloux où je me rends compte que je suis intercalé entre deux groupes. ET… j'ai envie de pisser ! Faut que je m'arrête…
Vous avez vu ? Je suis comme les champions de trail, j'ai mon team qui m'aide sur les ravitos…
Je repars à fond en faisant bien attention de ne pas me faire rattraper par le deuxième groupe.
Je voyais ça quand j'ai fait pipi…
On rentre dans Bazemont. Le village est vraiment joli mais là encore ça n'arrête pas de faire le yoyo : ça monte de deux mètres et ça redescend d'autant.
On prend sur une route où un bénévole coupe la route, je lui dis « bonjour » (Maman serait fière de moi… Elle a bien élevé son fils). J'entends un bonjour qui vient de l'autre côté… C'est une grand-mère qui me fait coucou trop contente… elle croit que c'est à elle que j'ai dit bonjour… Quel succès avec les femmes ! Comme je suis au taquet et que j'ai vu depuis le départ que je n'étais pas trop dans le rythme, j'essaie de gratter partout des centimètres, je coupe au plus proche des arbres, je regarde bien les flèches au sol pour éviter de me gourer. On quitte Bazemont, ça tourne à droite, je coupe au plus proche de l'arbre. Mince ! Une barrière, je donne un coup de fesse (hum… quel déhanché !) pour éviter la rambarde. Ça descend, j'envoie à fond ! Et je vois un paquet de trailers qui vient vers moi… Dans ma tête, je me dis que le parcours fait une boucle et que c'est la tête de course. Ils sont 15-20… ça me semble beaucoup pour la tête de course, surtout à ce stade de la course (9ème km environ). « C'est là-bas » dit un des gars… Il y a effectivement une rubalise sur ma gauche… mais de l'autre côté d'une esplanade d'herbe. Ils l'avaient loupé et avaient tiré tout droit. Je viens d'économiser 2 ou 3 minutes car je pense que j'aurais été aussi tout droit : bêêêêêêh !
Je suis donc bien content et décide de sortir ma …
J'accélère et je me mets devant le groupe et je dis à deux trois gars qui m'ont expliqué qu'ils s'étaient gourés de route que « JE VAIS ATTAQUER ». Ça rigole bien ! Nous quittons les derniers lotissements de Bazemont. On s'enquille un nouveau faux plat en descente entre des champs.
Du fait que je suis à nouveau avec un groupe, j'essaie de me caler sur leur allure pour ne pas perdre de terrain. On va remonter ensuite puis tourner à gauche afin de nous faire une gentille petite « patate » le long du coteau. Dans la petite côte, je vois un panneau des traileurs des fond de cayenne : PK10. PK… ? Je vais mettre bien … oh au moins… 10 kilo avant de comprendre que PK veut dire point kilométrique… Pour ma défense, le sang chez moi oxygène en priorité les jambes et pas le cerveau ! Je regarde mon chrono : 50 minutes… ça fait du 12 de moyenne ! Pas d'affolement de la loose ! Ce doit être une erreur de mesure du parcours (la semaine dernière au Nightrail, on nous avait vendu une épreuve de 20km, on en a eu pour 22km… ça fait bizarre quand un bénévole vous dit que vous êtes au 18ème kilo et donc que vous lâchez tout en disant qu'il reste que deux kilo… ces deux kilos sont donc bien longs !). J'ai pas pu faire du 12 de moyenne… On resdescend le coteau et on se reprend un nouveau chemin en faux plat descendant entre les champs :
C'est long et dur… on doit bien avoir au moins un kilomètre et demi de faux plat descendant où mon groupe recommence à me lâcher… Un gars perd une de ses fioles de sa ceinture. Je lui ramasse. Je me marre en pensant à mon Philippe au Mont Blanc « Oh, c'est pas l'armée du salut ici. Tu les laisses se débrouiller ! ». Toujours dans l'esprit trail mon Philippe qui connait par cœur les 10 commandements du traileur :
Commandement n°1 : Dans les côtes tu marcheras. Sur tes adversaires blessés aussi , tu marcheras !
On passe sur une route bitumé pendant 50 mètres avant de remonter dans un champ. On continue dans le champ avant de rentrer dans un village (Nezel). Il y a un petit garçon qui nous oriente. On prend une petite descente à gauche pour tourner à droite. Une ligne droite et je vois le ravito au bout. Je sais que normalement il est placé au 13ème kilo (briefing d'avant course). Le ravito est copieux : chocolat, fruits secs, quatre quarts, banane, eau… Je décide de zapper le ravito vu que j'ai mon camelbak. Je prends tout de même un morceau de quatre quarts… par gourmandise. Et là on grimpe une sacrée côte où il y a juste la place pour une personne.
Ça monte dur et pour ajouter à la difficulté, la montée est une vraie patinoire car il un filet d'eau qui descend la côte. Arrivé en haut, j'ai fini mon quatre quarts que j'ai bien mâché car je me dis que ce n'est peut-être pas très malin d'avoir voulu manger cela. On tourne à droite pour s'enquiller dans un single dans une forêt très dense. Il faut faire très attention au sol et au plafond car il y a des branches un peu partout. Au bout de 400 mètres, on sort du petit bois pour s'enfiler une méga côte en herbe. Je la monte en marchant car devant il y a un groupe de deux trailers qui courent ensemble et le chef (ou le coach) a dit « il faut marcher » et je suis ses ordres car on s'est doublé, ils m'ont doublé aussi plusieurs fois (je finirais d'ailleurs sur leurs talons à l'arrivée). En haut, je relance. Nous sommes au milieu de champs bordés d'arbre et nous courons sur l'herbe. Nous passons devant le panneau des 15km. Je suis en 1h17 ! ça fait du 11,7 de moyenne. Dis donc ils s'étaient pas trompés tout à l'heure ! Je suis en train de faire un bon temps (pour moi…). On sort des champs, on prend une route départementale sur 200 mètres. Je me fais encore rattrapé. On prend sur un chemin en terre. Je double un gars en train de marcher. La course va être longue pour lui s'il finit comme ça !
On sort du chemin pour arriver dans un lotissement. Là je vois un petit panneau des organisateurs : « Ici ancien camp de nudiste ». Je me marre. On passe devant une maison où il y a une méga banderole pour Alain dont c'est son anniversaire aujourd'hui. Nous sommes toujours en faux plat. Et le faux plat d'accentue jusqu'à que l'on rerentre à nouveau dans une forêt. Là nous sommes à 1 heure trente de course, je prends un sucre. Je suis obligé de marcher un peu dans cette forêt car le faux plat montant s'est transformé en petite montée avec beaucoup de cailloux. Nous retraversons la forêt des alluets. Là nous sommes dans des parties plates et/ou en légers faux plats descendants.
Je me retrouve à nouveau avec les deux traileurs derrière qui je vais finir. Et devant moi, depuis un bout de temps, j'ai un concurrent qui me semble en difficulté mais qui arrive toujours à maintenir sa petite avance sur moi… J'espère bien que je l'aurai avant l'arrivée !
Zoummmm ! Un traileur de la Caisse d'Epargne me double impossible à suivre ! On aborde une belle descente qui va nous faire sortir de la forêt pour retourner le long de champs. J'attque à fond la descente et en profite pour doubler le concurrent en difficulté et un autre. On arrive au 20ème kilo : 1h47m. J'ai mis à peu près le même temps pour faire du 10 au 15ème kilo que pour faire du 15ème au 20ème kilo. C'est bon ça, j'arrive à maintenir ma moyenne. Nous nous rerentrons dans la forêt, ça redescend. J'entends que mon concurrent en difficulté est derrière moi pas loin. J'arrive à le semer un peu dans les descente. En bas de la descente, une flèche indique à gauche, je prends donc à gauche mais là une fourche !!! Je ralentis et pense à ce veixu proverbe : « Il vaut mieux marcher dans le bon sens que courir dans le mauvais ! ». Je prends le chemin à droite en voyant que c'est le plus large et que ça a l'air d'être celui qui est le plus utilisé. Comme mon cher conccurrent est pas loi derrière moi, je lui demande s'il a vu de la rubalise dans les arbres. Je ralentis encore un peu l'allure. Il ne me répond pas. Il n'a pas du entendre… Je répète MAIS PLUS FORT ! Il ne répond pas… J'ai envie de me retourner … quand je vois de la rubalise au loin, je me relance et me dis que lui il ne finira vraiment pas devant moi… même si je dois le pousser dans les orties (spécialité du coach Philippe : le lancer de Rouki dans les orties…) ! Il m'a vraiment énervé, je relance fort. On traverse une route pour arriver autour d'un petit étang où il y a des pêcheurs.
Je vais vite mais je flippe un peu car il y a des chemins partout… ça y est je vois une rubalise : on passe sous un tunnel :
Et là on rentre dans un nouveau parc, c'est tout mignon :
J'envoie toujours à donf car j'ai peur que l'autre me remonte et je sais qu'il va assez vite sur le plat. On sort du parc. Clic il y a une nouvelle photo. Le bénévole me dit qu'il reste deux kilos. Ça devient bon ! On traverse Flins sur Seine et là dans une rue je sens que ça revient derrière moi ! ça se rapproche ! Mais il y a deux foulées et pas une seule. Un petit papy me revient dessus avec l'autre. Je me dis que je vais me caler sur l'allure de l'autre et l'avoir au sprint. Mais je vois que c'est le Papy qui le tirait. Je veux suivre Papy. Je le suis une dizaiene de mètres avant de le laisser partir. Mais cela a suffi pour recréer un petit écart avec l'autre. On quitte Flins. On passe le long de longues haies.
Je vois toujours Papy devant moi. Je prends tous les risques en coupant à travers champs quand il y a des tournants à angle droit (même dans Flins, j'ai dû sauter un parterre de fleurs tellement j'avais coupé !). On entre dans un nouveau bois.
Ça descend. J'envoie tout. Papy est déjà loin… L'autre est en train de craquer… lorsque moi aussi je sens que mes jambes sont en train de craquer : j'ai un début de crampe dans le muscle sur la cuisse juste au dessus du genou droit. Je sens que dès que j'appuie plus sur mes appuis pour aller plus vite, ça me tire ! Faut que je tienne ! On sort du bois, on rentre dans Bouafle. un bénévole nous indique qu'il faut tourner à droite et que l'arrivée est à 500 mètres. On monte là un vrai mûr qui est en fait un talus qui est entre deux lotissements. Je le monte en courant et me dis qu'il faut que j'essaie de tenir. Je ne monte pas vite. J'entends l'autre pas loin. On longe des haies :
.
On est maintenant dans la ville. On se retrouve sur la route. Un bénévole nous dit que l'on est à deux cents mètres.
La route tourne légèrement sur la droite ce qui fait que je ne vois pas où est l'arrivée. Lorsque je la vois,
je décide de tout envoyer et de finir au sprint. Je finis vite, très vite mais je suis étonné car je ne vois pas de ligne au sol, ni d'arche. Je m'arrête de sprinter lorsque je suis sur les talons de mes deux compères. Une fille de l'organisation me rattrape : « on n'a pas vu ton dossard ! ». Ainsi, elle prend mon dossard et retourne à sa table de chronométrage (on n'avait pas de puce, on était aussi 273 au départ). Ainsi ils vont me gratter 10 secondes. On me met 2h03m46s alors que le précédent a fini 2h03m37s… et je finis sur ses semelles. Je récupère mon t-shirt avec le logo des traileurs de fond de Cayenne : la petite tortue.
Il est vraiment joli. Je passe au buffet, je prends du coca et hoooo ! ya du sauciflard ! J'en prends quelques rondelles … avec du chocolat ! Il y aussi du pain, du fromage (je dis ça car je sais que Steffi choisit ses courses en fonction du buffet et qu'ensuite elle fait des réserves pour son pti déj… voir le CR de la course de la St Valentin !). Je retourne sur la dernière ligne droite pour attendre mon Philou et mon Pierrot. J'entends que la deuxième féminine va franchir la ligne. Ça veut dire que je me suis intercalé entre la première et la deuxième ce qui est une place honorable. La semaine précédente, au Nightrail, j'avais fini devant la première féminine. Je vois des coureurs passer :
… J'attends… ça doit bien faire dix minutes que je suis arrivé ! Oh mon Filou au loin :
Il y a Pierrot derrière lui. Je les encourage aussitôt : « allez les fillettes, allez les fillettes, allez les fillettes ! ». Philippe apprécie :
Il va finir au sprint… prouvant ainsi qu'il aurait pu me suivre…
Filou finit en 2h14m57s et Pierre en 2h15. Ils récupèrent leur t-shirt
et vont au buffet : Filou se fait un méga casse-croute à la hauteur de sa fainéantise… Et puis on va pas trop trainer mais on une bouteille de crémant à boire nous après tout ça !
Conclusion :
Un trail super sympa avec pas trop de monde et surtout un temps idéal.
Les + :
+ 24km : une distance accessible à tous, tout en permettant aussi aux traileurs aguerris de prendre du plaisir.
+ un parcours agréable pour le paysage
+ il y a du dénivelé : 650m
+ quelques passages techniques
+ un bon buffet
Les - :
-Peut être trop roulant pour des garçons comme Jean Luc.
L'anecdote de la loose : Avec Pierre, on avait fait voiture commune. On se gare, on discute, on va chercher nos dossards. Comme on a discuté (il faut dire que Pierre me disait qu'il avait acheté Jogging International et qu'il y avait un article sur un marathon nudiste…), on n'a pas fait gaffe : impossible de retrouver la voiture pour se changer ! Au bout de dix minutes, on a du courir afin de ne pas être en retard !
Analyse de ma course (selon Phlippe J. adressé à Pierrot) :
« Les deux sorties longues faites depuis mon retour de Corse = sorties avec Willy Fred et Matthieu. A chaque fois, j'ai subit un rythme trop élevé qui m'a grillé très vite, du coup, j'ai fini HS avec une sortie de 1h10 et une de 1h20 !. C'est pour ça que je doutais.
Hier, je savais qu'en courant à mon rythme je pouvais passer 1h30, mais je craignais les crampes au delà. Comme je n'ai pas trop forcé musculairement, ça a tenu.
Ta course : ton coup de moins bien dans la 2ème partie provient des 20 kms du dimanche d'avant, c'est sûr.
Rouki : ses sorties longues de 4h avec Chtéffie courant juillet et aout lui ont donné une longueur d'avance sur nous. C'est normal qu'il carbure, et c'est pas trop tôt, je commençais à douter de mes talents de coach ! Si en plus il abandonne le lait-fraise pour se mettre au Crémant, c'est qu'il a tout compris de l'esprit trail !
Points à améliorer :
Les descentes : pour toi comme pour moi
Les montées : tu veux les avaler trop vite donc tu finis en haut des côtes dans le rouge. Fixes toi comme objectif : "à la fin de la côte, je relance et j'attaque"
Le raz-motte : tu ne lèves pas les pieds donc tu frôles souvent la chute. Sur bitume, c ok, mais pas en fôret.
La zieute : à l'avenir, s'il y a un beau pti cul devant, laisse passer le coach à l'oeil aguerri, c'est un ordre ! »
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