UASG ATHLETISME

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Noctutrail à Rosny/Seine, le 26 septembre, par Vincent

Noctutrail – 26/09 - course de nuit. – 18 kms 400 D+

 

C’est la même équipe qui organise le Trail du Pays de Sully, sympathique et accueillante. Confiance donc, qui m’avait fait insérer cette balade dans le programme d’hiver, avec pour but de me remettre en piste après l’été, également tester la carcasse et le matériel en vue d’un gros objectif en décembre. Arrivé au gymnase 19h30 pour départ 20h30. L’organisateur annonce 150 participants, avec « un bon lot de sable, de pierres, de passages techniques ». On va pouvoir tester les trabucco en live …

 

Sac Kalenji avec 700 ml d’eau, zipka au front et tipka à la taille (la config empruntée à Laurent …), mitaines de cyclo au cas où il faudrait jouer les tarzans.

 

En dépit d’une fièvre de cheval en début de semaine, d’une légère tendinite du facia lata gauche en milieu de semaine, je me suis ajouté, sous la  pression du boss, un petit objectif « tactique », à savoir ajouter qq kmh à la moyenne escargotesque affichée sur tous les runs de cette 1ère saison. Envoyer un petit coup, quoi, histoire de voir si ça répond. Ecrasé par la longueur des épreuves, nouveau dans la discipline, je n’ai pas décollé du 7 kmh sur toutes mes courses 2009. Sympa, mais prise de tête en courant en permanence à 10 minutes des temps limites. Ce soir, il faut envoyer les watts.

 

C’est le coup de feu, et tous nos trailers partent comme des chevaux au galop. M’étant aligné en queue de peloton, j’observe et écoute. On commence déjà à entendre les respirations qui s’accélèrent.. La pente s’élève et le peloton s’étire. J’ai repéré sur la carte affichée que les difficultés se concentrent en 1er tiers de parcours, Nous y voilà. Je commence à remonter du monde. Bon pour le moral. Replat, quelques descentes pour changer d’angle et à nouveau de la montée, longue, très longue. J’expérimente de placer quelques pas de marche pendant les virages, quelques secondes, et à nouveau réaccélérer dans la montée. Je continue de doubler, j’entends des respirations de chaudière. L’effet booster marche sur le mental.

 

Au km 2, je double une féminine qui attend sa copine, je les encourage, elle s’aligne dans mon tempo. Enfin une descente, Je vais pouvoir tester le travail spécifique de ces dernières semaines : vais-je enfin courir dans ces satanées descentes ?. La féminine envoie bien. A mon tour de m’accrocher. 15 kmh, une première !

 

Les montées reviennent. Je repère 2 gars qui ont mon rythme plus un epsilon raisonnable. Km 6, enfin du plat, technique, des trous partout, impossible d’allonger. Les quadris commencent à gémir. Km 8, les chemins deviennent nickel, c’est le moment d’envoyer les watts. Les 2 gars devant ont dû avoir la même idée, ils accélèrent. 12/13 kmh au compteur, Une longue ligne droite où nous maintenons la vitesse, c’est tout bon ! Quelques virages, et à nouveau des lignes droites. Ne pas craquer. Ils envoient sans pitié, il faut tenir dans leur roue. Je sais que si je lâche, je peux dire au revoir à mon objectif de moyenne. Quelques descentes pendant lesquelles les 2 gars n’étant visiblement pas des trailers, j’arrive à les suivre sans problème. A nouveau du plat, et leurs relances font mal. Je m’accroche, les quadris brûlent bien, juste ce qu’il faut. 

 

Km 15. Nous entamons la redescente. Balisage aux bougies pour sortir de la forêt, superbe. A l’arrivée, le Gps donne son verdict : 1H50, 10 kmh, soit l’objectif fixé. Je m’endors en pensant à Droppy : « You know what ? I’m happy ». Il a raison, ce petit chien, la vie est belle comme une forêt la nuit.

 

Vincent B.



30/09/2009
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